Doucement mais surement

Ce week end, je suis allé faire un tour dans un parc animalier des Albères (Massif des Pyrénées Orientales), ce parc n'héberge que des tortues .

Certes elles sont en captivités, mais elles m'ont rappelé tout ce qu'elles représentent.

Dans la symbolique orientale, la tortue représente la sagesse, la longévité, l'immortalité, elle symbolise le monde pour les chinois, en Inde, elle est le second avatar de Vishnu qui est venu sur terre pour sauver l'humanité...

Pour nous elle symbolise la lenteur avec une certaine sagesse, comme nous le rappelle Jean de Lafontaine.

La tortue est terrestre ou aquatique, en eau douce ou salée.

En tout cas en eau de mer au cours de nos plongées la Tortue fait partie de ces rencontres exceptionnelles. Non parce que cela est rare, au contraire, certains sites sont dédiés aux rencontres avec les tortues, notamment au Mexique où le site de "Tortugas" est connu pour ses nombreuses tortues.

Les Tortues de l'ile de Cozumel sont également connues.

Cet animal fragile est de moins en moins présent en méditerranée, tué par les sacs plastiques qu'elle prend pour des méduses qui font parties de son alimentation.

La Tortue s'étouffe avec ces sacs ou se retrouve victime d'occlusions intestinales et elle meurt...

J'espère pouvoir photographier d'autres tortues ailleurs que dans des parcs animaliers ou lors de voyages vers des destinations lointaines. J'aimerais pouvoir photographier un jour une tortue au large de Banyuls ou d'Argelès sur mer...

Love is in the air...

Je voulais tester le 450D en mode manuel. Dans la journée j'avais revu un article dans un magazine de photo concernant le light painting ou light drawing.

Le principe : un appareil photo intégralement en manuel, de nuit, une pose très lente (15' minimum), une ouverture relativement importante, une sensibilité de l'ordre de 100 iso.

Un éclairage portable (lampe torche ou frontale) et le dessinateur de lumière dessine dans les airs...
Et un dessin, un mot des lignes se dessinent dans les airs, dans la nuit...

Expérience marrante à renouveler ailleurs pour d'autres effets.

Pour information, les paramètres de prise de vue : eos 450D, 18-55 IS à 25mm, 100 iso, BDB automatique, vitesse 30 secondes, ouverture 4, appareil sur trépied, les photos sont brutes, non retouchées.

A tester, vraiment.

La prise en main.

Il y a longtemps, j'avais acheté un petit Canon EF-M, le numérique n'était encore que de la science fiction. Il était utilisable en automatique, mode programme ou tout manuel.


Cet appareil ne disposait pas d'autofocus, mais j'en étais plutôt satisfait, je sortais des clichés intéressants.

En prenant en main mon 450D, j'ai retrouvé des automatismes de cette époque, complétés par ceux acquis avec l'APN compact.


J'ai fait mes premiers tests en mode programme avec un zoom 75-300 EF.

J'ai fais quelques prises sur l'étang du Barcarès
sur les voileux qui naviguaient.

J'ai utilisé le mode sport avec un zoom à 300 mm. L'appareil fait la mise eu point sur le sujet en déplacement et choisi les valeurs d'ouverture et de vitesse.

les conditions de prises de vue étaient plutôt bonnes avec un ciel clair, mais un peu brumeux, une tramontane assez forte (environ 70 km/h).

Les véliplanchistes se déplaçaient donc rapidement.Mais je suis content car je n'ai aucun flou, ni problème de mise au point dans ce mode programme.

Je trouve même le rendu plutôt satisfaisant.

Je n'ai fait aucun traitement photo et les couleurs restent acceptables en l'état.

Puis lorsque le temps s'est calmé, je suis allé faire un tour pour voir la cohabitation entre les Kitesurfers et les autres, je n'ai pas fait de super clichés, mais c'était quand même sympa de les voir naviguer.

Il me tarde d'ailleurs de reprendre le kitesurf...


Je vous parlerai plus tard de mon expérience de light drawing, ou light painting faite pour tester l'appareil en manuel.

La lente marche de l'évolution.

Eh oui ! En photo comme en plongée on se retrouve à faire des choix difficiles...Sauf qu'en matière de photographie, ces choix ne sont pas vitaux !!

Avec un compact numérique haut de gamme, il est déjà possible d'obtenir de bons clichés. La possibilité de maîtriser les paramètres de prise de vue (vitesse, obturation, sensibilité) est une garantie, si ce n'est de réussite certaine, en tout cas d'augmentation de la probabilité de cette réussite.

Du vert, de l'étang du Barcarès, en ambiance, ou en macro...

...Jusqu'au bleu de la mer rouge...

...ou de l'indonésie...

La maîtrise des paramètres techniques assure des images de qualité, mais c'est également générateur de frustration puisqu'au fur et à mesure que l'on maîtrise ces paramètres, on en ressent également les limites qu'on souhaite dépasser.

Les photos publiées jusqu'à présent l'on été avec cet outils et son caisson dédié de marque Canon,Outre un éclairage d'appoint composé de un puis deux flashes Inon série 2000 et des compléments optiques grand angle et macro.

Aujourd'hui, cette configuration n'est plus, et j'ai cédé à l'appel du réflex, en tout cas en terrestre pou l'instant, l'appel du caisson sous marin est fort, mais pas tout à fait d'actualité en raison du coût et du risque (un appareil en caisson a vocation à prendre un l'eau un jour...) et je l'envisage très sérieusement tout en résistant un peu...

L'évolution de sa configuration matérielle est inéluctable, mais c'est une lente et longue réflexion très souvent.

Evoluer.

Le temps passant, donc j'ai évolué sur mes clichés que ce soit avec l'aide de Cyril qui m'a servi de modèle comme dans le cliché ci -dessous (pris à la Font d'estramar, Pyrénées Orientales)

Ce jour là nous avons d'ailleurs pas mal parlé de composition, de technique, et j'ai commencé à chercher d'autres façons de photographier. Soit en utilisant la seule lumière naturelle et en jouant sur la balance des blancs manuelle de mon appareil, comme sur cette photo du Salem express en Egypte...















Soit en recherchant des cadrages particuliers pour tenter de donner une dynamique, une histoire à quelque chose de statique...


C'est d'ailleurs un des aspects très intéressant de la photographie sous marine, cet aspect technique lié à l'utilisation du matériel, un côté créatif pour susciter une émotion, faire découvrir des ambiances sous marines qui ne soient pas exclusivement bleues...






Et surtout, se faire plaisir, sortir de l'eau en se disant que c'était bon d'être déconnecté du monde extérieur pendant plusieurs minutes.

Ze début...suite.

Je me suis mis à photographie sous marine avec un petit appareil trouvé à 240 € dans une grande surface. Cet appareil m'a permis de faire mes premiers pas, de découvrir les joies de la première noyade !!


Mais je me suis très rapidement senti limité par les capacités de cet APN.

Je me suis donc dirigé vers une appareil un peu plus performant : un Canon POWERSHOT S80 équipé de son caisson dédié. J'ai rapidement complété ce matériel d'un flash déporté (InonD2000 s-ttl), et de compléments optiques, grand angle et macro.

J'ai pu produire des clichés comme ceux-ci : Flabeline sur le site du cap gros, à Port Vendres (66)


Une des arches de Farillons à Marseille (66)


La qualité s'est donc améliorée grâce au matériel, mais également à la lecture, et la découverte du travail d'autres photographes plongeurs...

Ze début

Ben voilà, fallait bien que j'y arrive : créer au moins un blog à défaut d'un site internet. Searil m'avais invité à le faire il y a quelques temps, mais j'avais résisté, pas vraiment l'envie, pas sur de me prendre au jeu, pas de temps libre etc. toutes les excuses possibles.

Aujourd'hui j'ai un peu de temps alors je me lance, pour la suite on verra (vous aurez noté le "on" pronom indéfini totalement déresponsabilisant...)

Bien sur, ce blog sera consacré à l'image, au plaisir d'en faire, de regarder celles des autres, de les partager, aux histoires dont elles témoignent ou qu'elles suscitent...